Tout haut bien assorti s’accompagne d’un moment creux

Tout haut bien assorti s’accompagne d’un moment creux

Ying et yang. Le jour et la nuit. Le soleil et la pluie. Comme toute période de grande joie, il faut aussi passer pas des moments plus triste pour mieux apprécier les bons moments. Du moins, c’est ce que je me répète pour garder le morale! 🙂

Après près de 5 mois à étudier d‘arrache-pied pour éventuellement un jour obtenir ma licence de pilote privé, je crois que j’ai frappée mon premier mur. (Toujours plus facile à réaliser après coup.) Mon mari pourra vous le confirmer, j’en parle beaucoup à la maison, c’est beaucoup de travail et d’apprentissage. Et ce en plus d’être travailleur autonome, mère de deux jeunes enfants (8 et 3 ans) et tout le cirque qui gravite autour d’une vie de famille.

La plus grande peur (et pas mal la seule importante) que j’avais à piloter était d’effectuer la vrille. (J’en ferai ultérieurement le sujet d’un article puisque ce fût un exercice marquant.) Heureusement, c’est un exercice qui doit être effectué uniquement avec un instructeur. Il est interdit, selon le Règlement de l’aviation Canadien, d’effectuer volontairement une vrille, puisque celle-ci est qualifiée d’acrobatie aérienne, à moins d’être qualifié bien sûre!

C’est lors de décrochages qu’il se peut que l’avion tombe en vrille. J’ai pratiquée les décrochages, il y a environ 2 mois avec un instructeur et je croyais que je m’en sortais bien. Je croyais aussi qu’il était relativement difficile de faire partir l’avion en vrille. Erreur. Lors de mon dernier vol, lundi dernier, nous avons, entre autre, revu les décrochages et lors de mon premier, j’ai mis l’avion en vrille. Ce qui me fait le plus réfléchir c’est la facilité dans laquelle la manœuvre s’est déroulée. Je n’ai pas eu conscience d’avoir exagérée à ce point sur les commandes pour cause une vrille. Selon l’instructeur, j’ai franchement tourner le manche, ce qui est à éviter à tout prix dans cette circonstance.

L’exercice de décrochage doit être pratiqué en solo (terme couramment utilisé signifiant seule à bord de l’avion aka Pilot in command). Je suis ok à faire la vrille… avec un instructeur. Mais seule? Non! On essaie de me rassurer en me disant que c’est avec la pratique qu’il est possible de contrer le réflexe de tourner le manche et que j’aurai à le pratiquer amplement avec instructeur avant d’y aller seule. J’espère bien! 😉

En plus de ça, dimanche dernier, j’ai fais un 7e test de pratique pour l’examen écrit de Transports Canada et je n’obtiens toujours pas la note générale de passage. Même si cette fois, j’ai réussie à passer (de justesse) trois des quatre sections. Pourtant, j’ai lu tous les livres (ça en fait toute une pile!), j’ai assistée à près de 80 heures de cours théoriques en classe en plus de la pratique en vol… Définitivement pas un examen facile à réussir.

Alors voilà. Ça vous démontre que c’est pas toujours facile et que le parcours présente également des moments creux et pas seulement du plaisir d’être dans les airs à admirer le paysage!

Je me gâte avec quelques jours de repos (du côté apprentissage au pilotage) pour me remonter le morale! Je dois bien mériter ça après tous les efforts…?

 

 

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