Je reviens d’un séjour en Allemagne où j’ai rendu visite à un ami de longue date, et sa famille.  Un voyage qui nécessite évidemment des vols par avion, mais des vols commerciaux en 747 en classe économique, c’est pas vraiment la même expérience qu’en petit avion!

D’ailleurs, pour ceux qui n’ont jamais embarqué dans un petit avion, je compare souvent les vols en 747 à un gros autobus. La sensation est pas mal la même. La turbulence qu’on y ressent est pas mal similaire aux nids de poule (nombreux) que l’on retrouve sur les routes du Québec. Voler en petit avion, tu ressens l’écoulement d’air sur le fuselage. La sensation de voler est plus présente, en plus que tu vois beaucoup mieux dehors.

Juste avant de revenir au Canada, j’ai eu la chance de voler dans un Cessna 172 (le même type que je pilote ici en ce moment). Avec quelques discussions, mon ami s’est rappelé qu’un de ses collègues de travail est pilote, entre autre avec un Cessna 172. À la dernière minute, celui-ci a eu la gentillesse d’accepter de nous embarquer pour un tour de Munich du haut des airs! (Merci à Michael d’avoir accepté de nous embarquer avec un si court avis. J’ai bien aimé!)

Munich et la région de Bavière (Bayern en allemand), sont tout à fait magnifique à visiter au sol, mais l’est tout autant du haut des airs. Beaucoup de champs agricoles mélangé à l’architecture pittoresque.

C’était la première fois pour mon ami d’embarquer dans un petit avion, et ma première fois où je ne m’assoyais pas dans le siège du pilote et où je n’avais rien à faire pour préparer l’avion ou des papiers avec d’aller faire une promenade. 😉

D’ailleurs, un gros merci à Thorsten pour cette invitation surprise! Après le vol, il a confirmé son accord avec moi que c’est pas du tout la même sensation que dans un avion de type 747! (Et il est un voyageur plus qu’expérimenté!)

Les préparatifs semblent être les mêmes, ou sensiblement pareils. Les outils pour la préparation du vol sont quelque peu différents, mais la base reste la même: dire ce que tu vas faire dans les airs, où tu iras, les heures de départ et d’arrivée, le poids de l’avion avec les passagers, etc.

Évidemment, en Allemagne la radio se fait en allemand avec un mélange d’anglais. Il y a aussi la façon de lire la carte qui est différente. Mais c’est propre au pilote. En autant que tu sois capable de t’orienter et de savoir où tu es.

Quand tu es accro, toutes les occasions sont bonnes pour voler!

Voici quelques photos prisent de là-haut. (Il y a des avantages à ne pas avoir à tenir le manche!)

Et un vidéo prit pendant le vol.

Pour ceux qui se demandent (quelques-uns m’ont posé la question). Je n’aurais pas pu piloter là-bas à moins d’avoir un instructeur à mes côtés. Une fois ma licence de pilote privé obtenue, je pourrai piloter un avion canadien partout dans le monde avec un maximum de 9 passagers à bord. Premièrement, je n’ai pas encore ma licence au Canada et deuxièmement, il faut une conversion de licence pour pouvoir piloter en Europe.

Par contre, fait intéressant, avoir pu trouver un instructeur pour m’accompagner, j’aurais pu embarquer des passagers. Assez intéressant. Ici, en m’assoyant dans le siège du pilote, même avec un instructeur, je n’ai pas le droit d’apporter de passagers. Dommage compte tenu de tout le temps que nous devons passer dans les airs, entre autre pour les vols voyages.