Juliette rencontre Roméo
À l’été 2016, Juliette a fait la rencontre de Roméo et… ce ne fût pas l’amour au premier regard. Roméo lui a même plutôt fait peur.
Juliette étant notre chienne, une petite mini-schnauzer de trois ans. Et Roméo étant le nom que j’ai affectueusement donné à mon avion – un Cessna 150F – en lien avec ses lettres d’identification. Toute la petite famille ayant fait une balade avec moi, Juliette n’a pas été oubliée. Mais c’est plutôt par nécessité que je l’ai apporté avec moi. Elle m’a bien fait comprendre qu’elle aurait volontiers passé son tour!
Une semaine durant l’été 2016, les gars étaient partis en camp Scouts et ma fille profitait d’un temps privilégié avec ses grands-parents. Ce qui me laissait seule pour toute une semaine. Quelque chose de rare dans ma vie de famille. Le plan était de recharger mes batteries, et d’avancer avec ma formation pour la licence de pilote professionnelle que j’avais entamée le printemps précédent.
Par contre, mon instructeur de vol étant basé à Lachute, (+/- 45 minutes en avion ou +/- 1h20 en auto de chez-moi), j’avais oublié un détail important: notre chien. À ce moment, je finalisais mes heures pour ma qualification au vol de nuit et je planifiais donc m’y rendre et rester chez mes beaux-parents quelques jours. Et j’avais besoin de mon avion pour la formation en vol. N’ayant pas de gardienne pour s’occuper de ma chienne, j’ai dû l’apporter avec moi.
Notre Juliette n’est pas une grande voyageuse ni même très courageuse. Malgré ses jappements quand ça cogne à la porte, elle est plutôt froussarde quant vient le temps de se déplacer en véhicule. Sur terre comme dans les airs il paraîtrait. Nous l’avons peut-être pas habitué adéquatement quand elle était bébé, ou c’est simplement sa personnalité.
J’avais donc préparé tous les bagages et j’avais préalablement testé que notre cage pouvait être mise à l’arrière de mon avion. Je ne voulais pas prendre de chance d’avoir un chien affolé en plein vol.
Elle était assez confortable en arrière. Plus de place pour se bouger que nous les humains en avant! La seule chose qui manquait et qui aurait pu être mieux pour ma chienne aurait été d’avoir des protèges-oreille pour lui couper le bruit du moteur. Les chiens ont l’ouïe fine. Heureusement que le vol était court.
Juliette n’a pas été malade en route et elle était contente de retrouver le plancher des vaches. Bonus, il y a un chat qui erre sur le terrain de l’aéroport. Un “copain” animal qui n’était pas heureux d’avoir de la compétition sur son territoire. J’ai entendu le spectacle mais j’ai manqué le visuel. Ça a fait jaser! Ma chienne a failli recevoir quelques coups de griffes…
Ça a prit un bon moment à Juliette avant qu’elle veuille sortir de la maison à nouveau quand on l’appelait… elle devait s’imaginer que j’allais encore l’apporter dans mon avion! D’ailleurs, elle refusait catégoriquement de bouger chez mes beaux-parents quand est venu le temps du retour à Gatineau. J’ai eu pitié d’elle et mes beaux-parents l’ont gardé quelques jours chez-eux après lesquelles j’ai été chercher chienne et fillette en auto.
Premier transport de chien réussi! Et vous? Voyagez-vous en avion léger avec vos animaux?