Le parachutisme en grande vedette à l’aéroport de St-Jérôme

Le parachutisme en grande vedette à l’aéroport de St-Jérôme

Au printemps 2016, je recevais une belle invitation de l’ami pilote Patrick Vergobbi pour agir en tant que safety pilot pour un vol dans son Cessna 172 vers St-Jérôme (CSN3), Québec. Une belle opportunité de visiter cet aéroport.

L’aéroport de St-Jérôme nécessite une autorisation avant d’y atterrir et celle-ci est difficile à obtenir. Dans la bible des aéroports (CFS – Canadian Flight Supplement), vous verrai l’acronyme PPR qui signifie en anglais Prior Permission Required. Il n’est pas exceptionnel de retrouvé un PPR pour un aéroport, mais la plupart vous autorise à venir les visiter avec un simple appel.

Les raisons d’ajouter un PPR dans l’enregistrement de l’aéroport varient. À ce que j’ai appris à date, voici quelques raisons:

  • Le coût des assurances est moindre ainsi;
  • Le propriétaire ou gérant de l’aéroport souhaite discuter de détails particuliers quant à l’approche et l’atterrissage (zone de réduction de bruits, conditions particulières de la piste, etc.);
  • Dû aux particularités de la piste (en gazon, courte, en pente, arbres dans l’approche, etc.), ils veulent vérifier l’expérience du pilote, s’assurer qu’il n’y aura pas d’accident.

Il faut comprendre que ça exige de la paperasse avec Transports Canada quand un accident arrive et une fermeture de piste arrête les opérations au sol. Il y a donc des coûts associés à l’arrêt des opérations. Il y a des coûts pour opérer et entretenir un aéroport lesquels sont en grande partie recouvrés grâce aux diverses activités basés à l’aéroport et à la vente d’essence (lorsque disponible) aux avions – locaux ou visiteurs.

L’activité en grande vedette à St-Jérôme est clairement le parachutisme. Je n’ai encore jamais sauté en parachute mais j’étais impressionné par comment bien ils sont organisé. Plusieurs bâtiments dont un endroit spécifiquement aménagé pour l’entrainement au sol.

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Vu à partir de la piste d’une partie des installations.
La liste de vérification des parachustistes. Le gros caca. Très poétique...
La liste de vérification des parachutistes. Le gros caca. Très poétique…

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Moi et Patrick pour le vol de retour. Crédit photo: Patrick Vergobbi.
Moi et Patrick pour le vol de retour. Crédit photo: Patrick Vergobbi.
Crédit photo: Patrick Vergobbi.
Crédit photos: Patrick Vergobbi.

Informations sur la piste

  • Élévation: 325′;
  • Opéré par Aérodrome de St-Jean Chrysostome 418-834-7272;
  • PPR (Prior Permission Required);
  • Pistes: 02/20 3300X30 asphalt threshold 02 displaced 300′, 06/24 2700X50 gravel/ashphalt threshold 06 displaced 500′;
  • Communication: trafic 123.2 ;
  • Caution: Power line on approach runway 02. Paradrops (up to 16,000′ ASL).

En résumé

Bravo pour leur superbe installation! Ça me donne (presque) le goût d’aller me lancer en bas d’un avion. Une piste bien intéressante à visiter. Patrick a fais un atterrissage de maitre! Il maitrise très bien son Cessna 172. Il est dommage qu’il ne soit pas possible d’utiliser plus librement cette piste si bien positionnée. J’aimerais bien y aller pour visiter de la famille qui y habite près. Faut saisir les opportunités quand elles se présentent, merci Patrick!

3 réflexions sur « Le parachutisme en grande vedette à l’aéroport de St-Jérôme »

  1. Cool Nathalie,
    Un bel article que tu a écrit, intéressant.
    Pour la petite histoire:
    Le Club de Parachutisme Adrénaline a vu son revenu d’une fin de semaine perdu lorsqu’il a du fermer sa piste et stopper ses opérations à la suite de l’atterrissage manqué d’un C 172 en visite et qui est resté sur la piste en attendant la visite des inspecteurs de TC. Depuis ils ne veulent pas de visiteurs.
    Merci de m’avoir accompagné pour ce vol bien plaisant. Depuis on a eu le plaisir d’en faire d’autres bien intéressant dont celui des inondations à Gatineau entre autres. Si tu a besoin de photo je peux t’en fournir.
    Au plaisir,
    Patrick

    1. Merci Patrick pour l’ajout de cette histoire. Je comprends tout à fait leur raison.
      Oui, les inondations feraient un bon sujet d’article de blogue. Je vais y arriver tranquillement pas vite.

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